Mongolie intérieure
Après deux semaines de dur labeur à l'université (raison pour laquelle je n'ai rien publié récemment), il était temps de repartir à l'aventure. C'est ainsi que nous sommes partis pour trois jours en Mongolie intérieure avec Cécilia, Daphné et Émilie qui était en Chine pour dix jours.
Pour voir un maximum de paysages différents en si peu de temps, nous avons fait appel à une auberge de jeunesse locale qui proposait un voyage organisé. Le programme était le suivant: d'abord les prairies, ensuite les montagnes et enfin le désert.
Après dix heures de train de nuit en hard sleepers (assez confortables d'ailleurs), nous sommes arrivés à Hohhot. On est venu nous chercher à la gare pour partir rapidement dans la campagne, en faisant juste un stop à la maison d'hôtes. Nous étions avec quatre allemands, trois guides-accompagnatrices chinoises et un chauffeur mongol. Il nous a fallu un peu plus de deux heures pour rallier "la maison dans la prairie mongole" nous accueillant pour 24 heures.
En réalité la famille n'était qu'un couple et ils ne cherchaient pas particulièrement à interagir avec nous. Mais leurs repas étaient excellents, notamment l'agneau qui venait directement de leur bétail.
Après le déjeuner, on nous a proposé une balade dans le coin et du tir à l'arc en guise de digestion. Vous apprécierez sur les photos le sweat Paris II que nous portions fièrement avec Emilie à quelques 8.000 km de la rue d'Assas.
On a aussi découvert les yourtes dans lesquelles nous allions passé la nuit, avec l'incontournable portait de Genghis Khan. Plus tard dans l'après-midi, nous sommes montés à "cheval". Je ne sais pas si les chevaux sont plus petits en Mongolie, mais ils ressemblaient plus à des poneys. Je vous invite à regarder le mien sur la photo, j'avais peur qu'il lâche au bout d'un moment tant il n'avait pas l'air de peser lourd.
Les journées sont décalées en Mongolie, ils vivent par rapport au soleil. Le dîner était du coup programmé à 18h, après quoi nous avons fait un feu de camp assez sympa avec les deux accompagnatrices. Mais avant de se réchauffer auprès du feu, il fallait ramasser les bouses de vache pour les utiliser comme combustible. Normal. On s'est également amusé, une fois la nuit tombée, à peindre avec la lumière.
